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white night 2012

white night on vimeo

visuel White Night
Le Caravanserail propose pour la Nuit Blanche d’Aubervilliers un voyage inspiré par l’univers «
néonesque » de Gilles Coulon. Sans le néon, inventé il y a cent ans, Paris n’aurait peut-être pas été
surnommé « la Ville lumière ». Depuis, le néon s’est répandu comme une trainé de poudre aux quatre
coins du monde, du mirage visuel des rues de Las Vegas, aux parkings anonymes asiatiques, en passant
par les petits commerçants africains. Il peut être hypnotique voir éblouissant avant de laisser la place au
rêve, à la nuit.
Le Caravansérail en collaboration avec le photographe de Tendance Floue plonge le spectateur dans
une installation originale. A l’intérieur du Bus, dans un espace de multidiffusion, sera projeté sur sept
fenêtres-écran un montage d’une heure qui mêlera certains clichés de Gilles Coulon avec des prises de
vues vidéo que Thomas Sady, du collectif du Caravansérail, a glané dans différents lieux du monde,
d’Aubervilliers à Mexico en passant par des lieux insolites en Birmanie, à Paris, en Thaïlande et au
Maroc.
Le Bus, par son dispositif technique offre au spectateur-passager la sensation d’être au centre de
l’image, de vivre et de partager ce qu’il a sous les yeux avec les autres spectateurs-voyageurs tout en lui
laissant une grande part de liberté et d’action. Une fois dans le Bus, le passager est libre de changer de
place à tout moment et de porter un nouveau regard sur les images qui l’entourent. Le film tournant en
boucle, il peut monter et descendre du Bus quand il le désire. De passager, le spectateur devient
voyageur…
Le travail de Gilles Coulon White Night a débuté en 2000 à l’occasion d’un voyage au Niger. Une
première image d’un néon dans un marché de nuit à Niamey, puis le tube fluorescent est devenu objet,
sujet de chacune de ces photographies. Obsession, fascination pour cette lumière universelle, banale et
suggestive. A Shanghai, à Paris, à Bamako, à Helsinki, à New York, à Khabarovsk, à Marseille, au
Caire, à Niamey, à Bordeaux, à Pékin et à Bagnolet, ces images nous laissent imaginer la personnalité
de chaque ville, de chaque lieu choisi. Dans un restaurant, dans un hall d’immeuble, dans la rue ou
dans un parking souterrain, chacune des photographies propose à notre oeil de s’arrêter sur des lieux
familiers.

 

mixage, création sonore : herve herrero

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